La fiscalité des Emirats-Arabes Unis est avantageuse : on vous explique pourquoi !
💸 1. Pas d’impôt sur le revenu des personnes physiques
✅ Zéro impôt sur :
- Les salaires
- Les revenus locatifs
- Les dividendes
- Les plus-values
- Les retraites
➡️ Tu peux gagner 10 000 € ou 10 millions €, tu ne paies aucun impôt sur le revenu aux Émirats.
🧠 Exception : si tu restes résident fiscal français, tu peux être imposé par la France sur ces revenus (voir convention fiscale).
🏢 2. Fiscalité des entreprises très attractive
Depuis juin 2023, un impôt sur les sociétés a été introduit, mais il reste très compétitif :
Type d’entreprise | Taux d’imposition |
Free zone company (si pas de business local) | 0 % |
Entreprises « mainland » (activité sur le sol émirien) | 9 % au-delà de 375 000 AED (~95 000 €) de bénéfices |
Multinationales (CA > 750M€) | soumises à la fiscalité OCDE (taux minimum global de 15 %) |
📌 Remarque : les free zones offrent souvent des garanties d’exonération fiscale sur 15 à 50 ans.
🏠 3. Pas d’impôt sur la fortune ni sur les successions
✅ Les Émirats :
- N’ont pas d’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière)
- N’ont pas de droits de succession (dans la plupart des cas)
Mais attention : en cas de décès, le droit islamique (charia) peut s’appliquer à la succession des non-musulmans, sauf si un testament local est rédigé.
🛍️ 4. TVA faible
- TVA (VAT) instaurée en 2018 : 5 % ➡️ Très faible par rapport à la France (20 %), elle concerne les biens de consommation et certains services.
💼 5. Zones franches (Free Zones) ultra flexibles
➡️ Les entreprises créées en Free Zones bénéficient de :
- 100 % de propriété étrangère
- Exonération d’impôt sur les bénéfices
- Pas de retenue à la source
- Repatriation 100 % libre des profits
Exemples de zones : DMCC, DIFC, DAFZA, JAFZA, ADGM…
✈️ 6. Pas de contrôle des changes
✅ Tu peux transférer librement :
- Tes capitaux
- Tes dividendes
- Tes revenus ➡️ Idéal pour les entrepreneurs ou investisseurs internationaux.
⚠️ Les points à surveiller
- Statut de résidence fiscale : pour bénéficier de la fiscalité des Émirats, il faut y vivre +183 jours/an ou y avoir son centre d’intérêts économiques.
- Conventions fiscales : bien comprendre comment elles s’appliquent pour éviter une requalification en résident fiscal français.
- Substance économique : l’administration française regarde si tu vis réellement aux Émirats ou si c’est juste une adresse boîte aux lettres.